̶ Et d’autres, insista la femme.
Un air de surprise intense passa sur le visage du lieutenant Veyrenc. Comme un homme à qui on apporte un cadeau très inattendu.
̶ Votre fille l’a vraiment vue ? demanda-t-il. Où cela ?
̶ Là où elle passe chez nous. Sur le chemin de Bonneval. Elle a toujours passé là. La nuit ? C’est toujours la nuit qu’elle passe. Veyrenc retint discrètement le commissaire.
̶ Jean-Baptiste, demanda-t-il, vraiment tu n’as jamais entendu parler de ça ? Adamsberg secoua la tête.
̶ Eh bien, questionne Danglard, insista-t-il.
̶ Pourquoi ?
̶ Parce que, pour ce que j’en sais, c’est l’annonce d’une secousse. Peut-être d’une sacrée secousse. »
Nul doute que la fratrie « maudite » du village normand rejoindra la galaxie des personnages mémorables de Fred Vargas. Quant à Momo-mèche-courte, il est le fil conducteur de la double enquête que mène ici le commissaire Adamsberg, confronté à l’immémorial Seigneur Hellequin, chef de l’Armée furieuse.