F. Noiville, Le Monde
« Ce que nous dit Magda Szabó, avec une grâce et une simplicité confondantes, c’est que, de tout ce qui constitue une vie, seuls quelques lieux et épisodes comptent vraiment. […] Oui, c’est bien cela au fond qui est fascinant chez Magda Szabó, cette réflexion profonde sur ce qu’on garde, ce qu’on laisse. »
D. Descaves, Le Matricule des Anges
« Magda Szabó […] confirme dans cet opus nouvellement traduit son art de conteuse. »
H.N. Gélineau, Page des Libraires
« Très bonne facture littéraire et humaine qui laisse rêveur, la dernière page tournée… »
Le République du Centre
« Ce livre est rempli d’humanité, tout en sensibilité, en émotion et en délicatesse. »
D. Gautret, Famille chrétienne
« Jamais abruptement évoquée, l’histoire de la Hongrie s’insère dans une trame romanesque de la meilleure étoffe. De celle qui exerce un charme indélébile. »
A. Clavel, Lire
« Pétri de tristesse et de nostalgie, Rue Katalin traverse plus de trente ans de l’histoire hongroise. […] À la détresse de ses personnages, Magda Szabó mêle ses propres souvenirs avec une pudeur merveilleuse : son roman n’en est que plus poignant. »
M. Chaudey, La Vie
« Entre 1934 et 1968, la grande romancière hongroise Magda Szabó traque les petites faiblesses des uns, les faillites minuscules des autres […]. Les familles traversent la guerre, la déportation des juifs et des prisonniers, les “sanctions disciplinaires” au royaume faisandé du socialisme, avant les éclats de l’insurrection de 1956. Magda Szabó manie la férocité avec une étrange douceur. Et les morts se penchent sur l’épaule des vivants, témoins incrédules des malheurs que l’Histoire inflige à ceux, amers complices, qui parviennent à durer. Loin de la rue Katalin et du paradis à jamais perdu. »
R. Grandmangin, Magazine littéraire
« Les souvenirs de la Seconde Guerre mondiale et de l’insurrection de 1956 y sont prégnants, qui disent justement la honte de la collaboration hongroise avec l’Allemagne nazie puis d’une répression sauvage de l’énergie civile. Mais bien que les fins soient rarement heureuses chez ce remarquable auteur, rien n’y semble jamais tout à fait perdu, comme si le souvenir constituait en soi une vertu. »
F. Guillermet, Virgin
« Il y a dans ce livre comme un air de paradis perdu. Ce n’est pas la nostalgie qui prime, et sa douleur corollaire, mais le tragique. […]
Par épisodes clés depuis 1934 jusqu’en 1968 en passant par l’insurrection de 1956, Magda Szabó nous dévoile les origines d’un désespoir qui détruit tous les protagonistes. Avec cet art bien à elle de mettre au jour les blessures, même les plus anciennes, parce que quoi qu’on fasse, non seulement elles ne guérissent jamais, mais elles vous accompagnent, restent douleur tout au long de la vie et se rouvrent sans cesse. »
B. Boulouque, Madame Figaro
« Magda Szabó enregistre dans son œuvre la façon dont, en Hongrie, l’Histoire piège les destins individuels, dont les félicités intimes sont rongées par le monde alentour. Le tout avec un art des intérieurs et du portrait qui lui vaut le qualificatif de Mauriac protestante. »
Le Figaro Littéraire
« Dans l’ensemble de l’œuvre de Magda Szabo, l’oppression communiste et la situation politique apparaissent toujours en filigrane, mais, avec Rue Katalin, elle donne à voir les blessures hongroises depuis la Seconde Guerre mondiale, et notamment les événements de 1956. Rue Katalin est l’histoire, ou la métaphore, de l’innocence perdue. »
E. Letribiot, Ouest France
« Un petit bijou d’écriture et une réflexion fouillée sur le vieillissement qui change les corps sans atteindre les âmes. »
A. M. de Rubiana, Le Généraliste
« À travers une galerie de portraits attachants, M. Szabó peint la nostalgie d’un passé définitivement perdu et d’un présent hanté par les morts que l’on n’oublie pas. Tableau acerbe et réaliste d’un pays qui traverse difficilement la période communiste d’après-guerre jusqu’à l’insurrection de Budapest avant de s’achever dans le renoncement en 1968. Elle dessine avec amertume l’enfance qui s’en va et la prise de conscience que tout se décompose, tant sur le plan biologique que psychique. Mais il y a aussi beaucoup de joie et de bonheur dans ce texte sensible et poétique. »
M. Zumkir, La Libre Essentielle
« Nous ne cesserons jamais de remercier l’éditrice Viviane Hamy de nous permettre de redécouvrir l’œuvre profondément humaine de l’écrivaine hongroise Magda Szabó. […] La force de ce livre est de nous montrer de façon romanesque comment se font et se défont, en partie ou totalement, les relations humaines. »