Elle est conduite dans une prison clandestine de la capitale argentine pour y être interrogée. Cette prison est en fait un ancien garage appelé à devenir tristement célèbre : Automotores Orletti. Sara Méndez va y subir – comme des dizaines d’autres prisonniers – les pires tortures. Au bout de dix jours, elle est discrètement ramenée en Uruguay pour répondre à de nouveaux interrogatoires, puis être officiellement emprisonnée.
Elle restera en prison jusqu’en 1981, date à laquelle elle est enfin libérée. Commence alors le début d’une quête qui durera plus de vingt ans et fera d’elle l’une des victimes emblématiques de la dictature : retrouver Simón, le fils qui lui a été enlevé.