Il fut cynique, révolté, républicain, anticlérical, jusqu’à connaître une mort absurde. Il est l’incarnation du personnage maudit. Évariste est universellement connu pour sa « théorie de Galois ». Il a aussi contribué à l’élaboration des « corps de Galois ». Son activité politique contribue beaucoup à son image de héros romantique. Partisan de la « Révolution de Juillet », il devient membre de l’association des Amis du Peuple et accumule les provocations à l’égard du régime de Louis-Philippe, ce qui lui vaut par deux fois d’être emprisonné à Sainte-Pélagie. C’est là qu’il se lie d’amitié avec de futurs grands noms de la politique et de la littérature (Raspail, Nerval). Transféré dans une maison de santé pour le préserver de l’épidémie de choléra qui sévit en 1832, il s’y éprend d’une jeune fille... Il se retrouve alors provoqué en duel par ses deux frères sous le prétexte qu’il aurait bafoué son honneur... La veille de ce jour funeste, il rédige dans l’urgence ce qu’il appelait son « secret », le théorème qui révolutionnera l’Algèbre et l’Analyse.
2011 a célébré le bicentenaire de la naissance d’Évariste Galois.