Ph. B., Le Figaro magazine
« Intrigue rocambolesque autour d’un meurtre sanglant, personnages pittoresques de crypto-loubavitchs (!) ou de salafistes sortis d’une version contemporaine d’un roman de Chester Himes, duo de flics haut en couleur que l’on reverra à coup sûr : l’auteur, d’un bout à l’autre en verve, n’a pas eu à beaucoup forcer le trait pour signer LE thriller made in France qui fait aujourd’hui... jazzer. »
Thierry Gandillot, Les Echos
« Du jamais-lu. À partir d’un meurtre rituel - du moins en apparence - Karim Miské, quarante-sept ans, père mauritanien, mère française, réalisateur de documentaires (notamment sur les néofondamentalismes juifs, chrétiens et musulmans), propose une plongée hallucinante dans le 19e arrondissement de Paris. »
Eric Libiot, L’Express
« Un truc assez gonflé, en fait, qui n’hésite pas à prendre des chemins de traverse, à tordre son récit, à s’épancher sur des personnages plus que polir une intrigue à tiroirs. [...] Plus le récit avance, plus Karim Miské maîtrise le tempo et trouve sa propre voix. Celle d’un auteur qui a suffisamment confiance dans le genre et dans son propre talent pour, dès son premier roman, oser des embardées et des ruptures de ton. Un auteur est né. Et c’est une bonne nouvelle. Dès qu’il se mettra à courir, il ne sera pas facile à rattraper. »
Julie Malaure, Le Point
« Impossible de passer à côté de ce polar, dramatiquement d’actualité, sur la cohabitation en France de nouveaux fondamentalistes musulmans et juifs. »
André Rollin, Le Canard enchaîné
« Guerre de religions, guerre de flics, guerre de familles, cet Arab jazz est un festival d’enfer. »
Franck Mannoni, Le Matricule des anges
« Karim Miské, réalisateur de documentaires, dont c’est ici le premier roman, gère admirablement ces dualités jusque dans son style, qui passe d’un onirisme éthéré aux plus froides descriptions. Chez Miské, pas de parcours linéaires, de flics qui font flics, de suspects coincés sur un faux pas, mais une grande soupe sociale, savoureusement complexe et diablement piquante. »
Vénéranda Paladino, Les DNA
« Métaphorique, politique, sensuel, Arab jazz hisse des vies minables sous le feu terrifiant du destin. »
François Perrin, TGV Magazine
« Ce théâtre offre à Karim Miské une riche matière à roman autant qu’une belle occasion de démontrer la vigueur évocatrice de son style. »
Témoignage chrétien
" Un policier haletant. À l’écriture cinématographique sans fioriture, Karim Miské marie le point de vue interne des personnages, tous à fleur de peau, en prise avec leur quotidien peuplé de démons et de pensées plus légères. On trouve dans ce premier roman le sens de l’observation journalistique, l’art de raconter des tranches de vie et le sens du détail de Miské. "
France Cavalié, Télé 7 jours
« L’auteur, lui, entre dans la cour des futurs grands. »
M.M., L’Humanité Dimanche
« Arab jazz, polar référencé, hommage aux maîtres du genre, flirte aussi avec la chronique sociale. Il s’arrête sur une jeunesse fauchée en plein vol. Mais où l’on pouvait s’attendre à une mise en cause du système, Karim Miské opte pour le sillon plus subversif des proches qui, en voulant enfermer leurs ouailles dans le giron communautaire, leur brisent les ailes jusqu’à les faire sombrer dans la folie. »
Daniel Martin, La Montagne
« Fondre tous les défauts d’un premier roman dans une belle écriture et les faire oublier : tel est le prodige que réalise Karim Miské, jusque là connu comme documentariste. [...] une prose charnelle et rythmée qui conduit à l’essentiel. En héritier des grand maîtres du genre noir, pour qui le contexte compte plus que l’intrigue, il s’attache à rendre la société française d’aujourd’hui dans sa diversité, ses évolutions, cette peur de l’avenir qui la taraude. »