Les Inrockuptibles, Jean-Marie Durand.
« Perçu comme un bâtard "toujours suspect" aux yeux de ceux qui ne saisissent pas la richesse d’entremêler en soi les multiples horizons culturels, géographiques, politiques, religieux, Karim Miské fait le récit à vif de ses souvenirs d’enfance, pour mieux comprendre la voie ultime de son salut, c’est-à-dire de son identité consolidée, sans faille, sans fêlure aucune : l’écriture, les films. De la sensation de n’appartenir à rien ni à aucun lieu, l’auteur retrace le chemin qui l’a conduit vers son autonomie psychique et vers sa liberté absolue : "s’appartenir" enfin. »