Elle choisit son amant, un homme blanc, dont elle a deux enfants. Pour échapper à la colère de son « maître », elle vit enfermée dans une minuscule soupente pendant près de sept ans… Jusqu’au jour où elle parvient à fuir et à rejoindre les États du Nord. Après une série d’aventures inouïes, elle trouve refuge auprès des abolitionnistes et rédige ce témoignage, qui démonte et met au jour toutes les perversions du système esclavagiste.
La sobriété du récit le rend d’autant plus implacable, d’autant plus efficace ; il fut publié à Boston en 1861, puis à Londres l’année suivante. Considéré comme un classique aux États-Unis, il n’avait jamais été traduit en français.