La Ballade d’Iza

Magda SZABÓ

Disponible aussi en version numérique

Dans sa maison de la campagne hongroise, la vieille Mme Szöcs attend d’aller à l’hôpital : son mari est en train de mourir. Sur place, le vieux Vince, inconscient, ne la reconnaît pas, et sa dernière phrase est destinée à sa fille trop aimée, Iza.

Une fois le père enterré, Iza emmène sa mère à Budapest, dans son appartement. Elle a tout préparé à la perfection, fait le tri entre meubles à garder et à abandonner, arrangé une chambre de manière parfaite, sans demander à Mme Szöcs ni son avis ni ses envies : elle va lui offrir une vie où elle pourra « se reposer ».

Bien sûr, à Budapest, les draps usés et amoureusement raccommodés n’ont pas leur place, les vieux costumes de Vince n’ont rien à faire dans les placards, la bonne Terez fait impeccablement le ménage et la cuisine, quant à Kapitany, a-t-on idée de vouloir emmener un lapin dans un appartement ?

Petit à petit, la fragile vieille dame se pétrifie dans le mutisme dans lequel sa fille l’enferme sans même s’en rendre compte, jusqu’au jour où elle décide de retourner au village pour faire élever une stèle sur la tombe de son mari.

Les personnages qui gravitent autour d’Iza et de sa mère, Antal - l’ex-mari d’Iza - Lidia, l’infirmière, Domokos, l’amant d’Iza, apparaissent comme en flash-back, en noir et blanc très contrasté pour faire ressortir la beauté d’Iza mais aussi sa froideur, sa terrible incapacité à s’oublier et à donner, véritablement donner.

lire la suite du résumé

Presse & Librairie

Claire Devarrieux, Libération

« C’est la vieille Hongrie de la Grande Plaine versus Budapest 1960, le réchaud à alcool contre la cafetière électrique, l’obscurantisme contre la modernité, et, comme un sous-entendu discret mais permanent, le vieux fond paysan contre l’efficacité socialiste contemporaine. »

Christine Jordis, Le Monde des Livres

« Un récit précis et juste. »

Anne Diatkine, Elle

« Un roman différent de La Porte, et tout autant passionnant [...] On relit La Ballade d’Iza dès la lecture terminée. »

André Clavel, Lire

« Un père, une mère, une fille : entre ces trois êtres, la romancière orchestre un cérémonial subtil […]. Ses personnages tiennent dans le creux de la main. Magda Szabó : une écriture mélancolique, délicate comme la grâce. »

Claire Julliard, L’Obs

« Une poignante réflexion sur la difficulté d’aimer, de comprendre l’autre et sur la solitude intrinsèque des êtres. »

Anna Topaloff, Marianne

« Un roman d’une rare densité dont on ressort transformé. »

zoom sur l’auteur

Magda SZABÓ
Magda Szabó est née à Debrecen en 1917, dans une famille cultivée de la (...)

ses autres livres aux éditions viviane hamy

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Magda SZABÓ

Paru le 25-02-2009

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