François Busnel, L’Express
« Raconter l’histoire d’un homme qui tombe n’est pas à la portée de n’importe qui. Il faut y mettre le ton, fouailler l’âme et serrer l’intrigue. C’est très exactement ce que parvient à faire, remarquablement, Cécile Coulon dans un roman vif et dense, asphyxiant comme un polar et oxygénant comme un road-movie. [...] Cécile Coulon brosse le portrait saisissant d’une vie bâclée. Anthime, surnommé "le Pélican" parce que, semblable à l’oiseau, il s’arrache le cœur pour l’offrir à son public, est un héros de tragédie mais aussi notre semblable à tous. Son errance, servie par l’écriture survoltée d’une romancière désormais confirmée, est un pur morceau de bravoure. »
Olivia de Lamberterie, ELLE
« Roman de passion (elles sont trois à se consumer pour Anthime, sa femme, sa sœur et son amour de jeunesse), d’exaltation sur la grandeur de se dépasser soi-même en courant, ce roman convainc et bouleverse par sa langue imagée et sa narration qui tient en haleine. Cécile Coulon écrit comme on boxe. Sa noirceur est tempérée par l’énergie teintée de colère qui anime son écriture. Son intransigeance rime avec une innocence qui lui donne un air d’Antigone de la littérature. »
Emily Barnett, Les Inrockuptibles
« L’auteur interroge toutes ces places moins choisies qu’imposées ainsi que notre fascination collective pour les grands athlètes. Pour décrire ces objets du désir, ces "statues de chair", la romancière a eu raison de s’inspirer de sa thèse - sur les liens entre sport et littérature. Elle fait preuve à nouveau d’une formidable singularité formelle, multipliant victorieusement les métaphores équilibristes. »
Baptiste Liger, Lire
« Un roman fin, cruel et physique de Cécile Coulon. [...] Le Cœur du Pélican dissèque magistralement l’histoire d’un homme meurtri qui a tenté de bâtir "une forteresse sur les ruines d’une épave échouée". Dans une écriture à la fois physique et fluide, Cécile Coulon décrit avec une précision quasi documentaire et une sidérante justesse psychologique cette odyssée d’un "has-never-been". Qui comprendra à ses frais que les rêves sont parfois des oiseaux de mauvais augure. »
Emily Barnett, Grazia
« Épopée sportive chez les adolescents, triangle amoureux, Le Cœur du Pélican est une histoire d’ascension, de chute et de renaissance, une réflexion sur la grâce, le génie et les désillusions, portée par une écriture fine et fiévreuse, très à l’américaine. Un shoot d’endorphines sans avoir à bouger le petit doigt. »
Muriel Steinmetz, L’Humanité
« Le style énergique de la romancière poursuit sa course contre la montre [...] Les séquences verbales, enquillant les saisons, traduisent une réalité pleine d’obstacles, dans un mouvement ultrarapide. Les brefs moments de course et d’entraînement présents au début et à la fin de l’ouvrage créent un affolement chez le lecteur qui doit ajuster sa vision à la densité des descriptions, au flux des mots, à cette écriture pressée, littéralement hors d’haleine. [...] Le contraste entre un monde rural étouffant et l’envie d’en sortir par le dressage du corps fait tout le prix de ce roman qui sait parler d’aujourd’hui avec force. »
Frédérique Bréhaut, Le Maine Libre
« D’un trait vif, Cécile Coulon dissèque une vie minée par les frustrations. À quoi sert le don si la gloire comme l’amour restent hors d’atteinte ? [...] Son style, mélange d’énergie folle et de précision, ne lâche pas l’homme à bout de souffle. Avec un plaisir cannibale, Cécile Coulon croque à belles dents ce pélican empêtré dans un quotidien terne. Un roman féroce porté sur les ailes du désir. »
Raphaëlle Leyris, Le Monde des Livres
« De très beaux passages, portés par la rage orgueilleuse de son personnage principal. »
Léonard Billot, Stylist
« Cécile Coulon signe un roman foudroyant plein de fureur, de grâce et d’ardeur. Un bonheur. »
Victorine de Oliveira, La Vie
« Avec ce roman à la prose transpirante, la jeune Cécile Coulon propose une variation sportive autour de l’albatros baudelairien. Anthime est un inadapté : aux autres et à leur brutalité aseptisée, aux attentes qu’ils font peser sur ses ailes, à leur dévorante et versatile dévotion. Courir n’est plus une affaire de kilomètres, mais de terrain gagné sur la graisse, la fatigue, la douleur, bref sur soi-même. Une fascinante odyssée intime. »
Christine Ferniot, Télérama
« Texte foisonnant, ce quatrième roman de Cécile Coulon décrit la souffrance et la puissance, le courage et la honte, la communion du corps et de l’esprit. Un roman rageur. »
Serge Bressan, Le Quotidien (Luxembourg)
« Une fois encore, c’est enlevé, réussi, survolté, bref, à l’image de la jeune auteure. »