Muriel Steinmetz, L’Humanité
« Le style énergique de la romancière poursuit sa course contre la montre [...] Les séquences verbales, enquillant les saisons, traduisent une réalité pleine d’obstacles, dans un mouvement ultrarapide. Les brefs moments de course et d’entraînement présents au début et à la fin de l’ouvrage créent un affolement chez le lecteur qui doit ajuster sa vision à la densité des descriptions, au flux des mots, à cette écriture pressée, littéralement hors d’haleine. [...] Le contraste entre un monde rural étouffant et l’envie d’en sortir par le dressage du corps fait tout le prix de ce roman qui sait parler d’aujourd’hui avec force. »