Claire Julliard, Le Nouvel Observateur
« Dans ce roman audacieux et percutant, Vallejo dresse le constat alarmant d’une société en proie à une crise morale sans précédent, peuplée de citoyens en quête de sens. »
Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine
« Dans le style lapidaire qu’il affectionne, sans affect, sans pathos, sans parti pris idéologique, François Vallejo s’attaque au plus périlleux des sujets (l’islamisme et ses sirènes) et met le doigt sur quelques maux rongeant notre monde en voie de désintégration sociale, culturelle, civilisationnelle, religieuse. Un roman-choc, troublant, rassurant par son évidence romanesque. »
Pierre Assouline, La République des Livres - Blog Le Monde
« Cela nous vaut un regard d’une impressionnante acuité sur l’époque. Puissant, émouvant, cruel, ce récit convoque plusieurs registres d’écriture et les entremêle habilement sans hiatus. De livre en livre, Vallejo construit une œuvre qui mérite vraiment d’être saluée, d’autant qu’elle est constamment animée par un souci de la forme. Mais il serait réducteur de ne faire de Métamorphoses qu’une remarquable machine à décrypter l’actualité, même si ce roman est des rares qui permettent d’en démonter la complexité au-delà des faits. »
Thierry Gandillot, Les Echos
« On entre alors dans un jeu de miroirs où les leurres le disputent aux manipulations, qui enchanterait John Le Carré. François Vallejo, auteur confirmé et souvent primé, mêle réflexions philosophiques et sociologiques sans jamais oublier la progression de l’intrigue et ses rebondissements. »
Philippe Lançon, Libération
« Pourquoi son demi-frère Alban, qu’Alix appelle "Mon demi" s’est-il converti à l’islam ? Pourquoi a-t-il changé de nom et disparaît on ne sait où ? Quel est ce mystérieux gastro-entérologue de renom, Ahmad Savant, qui l’embrigade ? Qui sont les hommes qui l’entourent ? Qui manipule qui ? Tout en restaurant avec une collègue les fresques d’églises bourguignonnes, Alix essaie de comprendre cet Alban qui lui échappe, l’exaspère, qu’elle aime et qui l’aime. Cette voix est la bonne idée : l’amour de la sœur pour le frère aiguise les sentiments, les perceptions, c’est lui qui rapproche le lecteur du supposé terroriste. Tout jugement est aussitôt démenti par un élan affectif ou par une information. »
Isabelle Potel, Madame Figaro
« Une dénonciation intelligente, tout autant de l’instrumentalisation guerrière de la foi que du manque de projet collectif dans l’Occident matérialiste. »
André Rollin, Le Canard enchaîné
« Ce roman [...] montre que l’écriture a le don de "renifler" les événements de son époque : c’est à mettre au crédit d’un auteur qui n’a jamais eu peur de traiter les sujets les plus brûlants. [...] La traque se poursuit, passionnante, sans aucun manichéisme. Et la fin viendra comme une terrible apothéose. »
Christine Ferniot, Lire
« Sa vision d’une société en plein délire consumériste, où l’offre dépasse la demande, est sans indulgence. Ses personnages n’ont aucune solution de rechange possible sinon accélérer et sortir définitivement de la piste, pied au plancher. »
Jean-Claude Raspiengeas, La Croix
« De livre en livre, François Vallejo ne cesse de surprendre ses lecteurs, passant d’un univers à l’autre avec une aisance stupéfiante. Son style ne varie pas. Action, pensées intimes et dialogues se mêlent, sans distinction de forme, au cœur d’un récit qui fonce à toute allure vers des cibles mouvantes, servi par un art très fin de l’ironie. Même quand il traite d’un sujet préoccupant (délire religieux et tentation terroriste), il se livre à un jeu de pistes échevelé, décalé, dans des sous-ensembles flous. »
Arnaud de Montjoye, Témoignage chrétien
« Parce que la fiction, du moins la bonne, ne dépasse pas la réalité, mais qu’elle l’annonce. »
Max Buvry, Page des libraires
« Comme dans chacun de ses romans, François Vallejo emporte son lecteur aux côtés de personnages puissants, évoluant au sein d’un récit tendu et vivant où il aborde cette fois frontalement les dérives de nos sociétés contemporaines. Le lecteur est tenu en haleine du début à la fin. L’auteur évite de porter un jugement définitif en préférant susciter réflexion et questionnements, puissent-ils être salvateurs ! Un roman intense au cœur de thématiques que l’actualité sait nous rappeler, parfois, avec violence. »
Veneranda Paladino, DNA
« Vertigineuse descente dans la psyché d’individus en quête de destin, captivante machine d’écriture où le genre diariste s’entremêle à une narration nerveuse, les Métamorphoses saisissent le vif d’une société qui a fait sauter toutes les valeurs. »
TGV magazine
« Passage à l’activisme violent ou simple traduction contemporaine d’un romantisme à fleur de peau ? Quoi qu’il en soit, l’époque moderne semble distiller aux esprits une injonction à la métamorphose généralisée et à la reconstruction identitaire. Pour le meilleur et pour le pire. »
Alain Nicolas, L’Humanité
« Mais Métamorphoses est aussi le roman de la coexistence impossible de deux logiques, de la tentative de conciliation osée par un amour pur et désintéressé venu des profondeurs de l’enfance. La finesse de l’analyse et l’efficacité du récit, servies par une prose épousant chaque mouvement et chaque émotion, en font un moment important dans l’œuvre d’un écrivain trop peu connu, François Vallejo. »
Pierre Maury, Le Soir
« Les éléments sont en place, les conversions sont plusieurs, et François Vallejo tient les rênes d’une main ferme et souple à la fois. »
Jean-Rémi Barland, Voix du Luxembourg
« François Vallejo sait mettre en scène les soubresauts de nos sociétés avec une force presque visionnaire. (...) La grande force de son roman est de nous proposer une sorte d’enquête intime par le biais du récit entrepris par Alix, la demi-sœur d’Alban Joseph, qui tentera d’infléchir les aspirations meurtrières de ce nouveau "fou d’Allah". (...) L’auteur dénonce au passage la consommation à outrance, le vertige de la vitesse pensée comme valeur en soi, l’amour immodéré pour l’argent, la montée en puissance du communautarisme au détriment du collectif, et les discours sécuritaires qu’il juge bien souvent inefficaces. (...) Noir et d’une écriture souvent lyrique, Métamorphoses est un roman coup de poing. Un livre qui émeut et qui appelle la réflexion sans idéologie ni aucun raccourci réducteur. Un roman citoyen en quelque sorte. »