André Lorant est né à Budapest dans une famille de la bourgeoisie très aisée. Son père meurt très jeune, et sa mère se retrouve veuve à trente-huit ans. En 1956, il a 26 ans. Ses origines juives et la main-mise de l’Union soviétique sur la Hongrie l’obligent à quitter clandestinement son pays. Il suivra alors la voie qu’il s’est choisie. Il s’installe en France et devient l’un des plus grands spécialistes de l’œuvre d’Honoré de Balzac. Il est responsable de l’édition Garnier-Flammarion de La Cousine Bette et de Un amour de jeunesse. Il dirige l’édition des romans de jeunesse de Balzac dans la collection Bouquins.
« L’écriture autobiographique est avant tout une descente en soi : on se ramasse en boule, on se fait petit, et on régresse vers les origines. (...) La régression permet de rembobiner le fil de sa vie. Vous esquissez quelques pas en arrière, puis vous courez à reculons, vous vous éloignez du présent, enfin vous rapetissez au fur et à mesure pour entrer dans le mystérieux labyrinthe qu’est votre passé. », Le Perroquet de Budapest, p.12-13.